Aristarkh Vychedkevitch Médecin
Pseudo : Livvy Messages : 9 Age : 28 Date d'inscription : 21/05/2015
| Sujet: Le Lundi au soleeeeil▬ WHALE, MIKHAIL Mar 26 Mai - 21:24 | |
| S’il y avait bien un être vivant qu’Aris appréciait un minimum, c’était ce bougre de mécanicien ! Ce petit était franc, honnête, imperturbable et il n’allait pas par quatre chemins quand il s’agissait de dire ce qui n’allait pas. Et puis, il faisait de l’automédication assez intéressante, dans le sens où il était à moitié cyborg. Ce qui était plutôt badass en soit. Mais passons de genre de fioritures. Au fond, si Aris appréciait tant la compagnie de Whale, c’était uniquement parce que ses rouages lui étaient inconnus. De ce fait, il n’avait pas besoin de sentir tous ses mouvements en détail à chaque déplacement. Ce qui était une pause agréable. Le jeune télékinésiste était tellement habitué à devoir pénétrer les corps des autres que son pouvoir était passé en mode radar à chaque fois. Et autant vous dire que de passer des heures à marcher en compagnie d’humain était de plus en plus pénible.
En parlant d’être vivant préféré, Luka était avec lui. Luka, c’était son frère jumeau. Ils avaient chopé la vieille manie de s’appeler par leur second prénom, puisque tout le monde galérait plus ou moins à les appeler par leur premier prénom. C’était un peu une façon de se moquer de tous ces êtres banals qui tentaient de faire ami-ami en montrant leur talent pour prononcer leurs patronymes compliqués, avec un accent tout moche. Au final, il n’y avait que Whale qui alternait entre les deux sans subir un regard noir possessif. Au final, entre gens méprisables – au vu de certains, pas tout le monde n’était fermé d’esprit à ce point ! – les trois zigotos avaient tendance à passer pour le trio infernal. Mais au fond, il ne faisait rien de mal.
Bref, en cette belle après-midi ensoleillée, Aris avait décidé de s’allonger sur la Terre Brûlée, dans l’espoir fou d’être un peu tranquille. Et puis, bizarrement, bien que la chaleur l’indifférait totalement, il avait l’impression que son corps était attiré par ce lieu. Comme si, dans une autre vue, il passait son temps à roussir dans le sable chaud. Peut-être même qu’il aurait pu mourir ici dans une autre vue ! Enfin bref, là n’était pas le souci. Un gueux avait réussi l’exploit, ce matin même, de se retourner le bras dans un sens impossible suite à une chute étrange. Et les cris de ce lâche résonnaient encore dans la tête du jeune homme, qui essayait tant bien que mal de se remettre de toute cette émotion. Ce malotru avait même essayait de le mordre pendant que son médecin faisait son travail. Qu’ils sont étranges, ces personnes d’autres mondes, pensa le jeune homme tout en s’allongeant à même le sable, pendant que l’eau de mer stagnante caressait ses orteils. | |
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